Kintsch (1980), par ailleurs spécialiste du traitement cognitif de la lecture de textes, propose le concept d’« intérêt cognitif » pour rendre compte du fait que le niveau d’intérêt varie en fonction du niveau de connaissance. Le concept d’intérêt cognitif permet de prédire qu’un individu qui est très intéressé par un thème va acquérir un grand stock de connaissances et être amené à réagir avec indifférence face à des situations qu’un novice va ressentir comme dotées d’un grand d’intérêt. Pour Kintsch (1980), l’intérêt cognitif sur le contenu d’un texte est fonction de la connaissance :

« Il est faible avec peu ou pas de connaissance, il augmente quand les connaissances sont moyennes, et il décroît encore quand les connaissances du lecteur atteignent un certain point où le texte ne peut rien lui apprendre de nouveau » (p. 89, traduction libre).

Représentation intégrée de l’intérêt cognitif (d’après Kintsch, 1980)